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Mon carnet perso

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6 février 2023

Il me semble que je sois asexuel...!

J'ai 42 piges au moment où je couche ces lignes. La plupart des potes qui ont le même âge que moi se sont déjà mariés, ont fondé un foyer. Quant à moi, je goûte encore aux joies du célibat. Loin loin d'être pesant pour moi, cet état civil ne me gêne pas tant que ça. Non pas que je sois en coureur de jupons qui fuit tout engagement marital, mais plutôt que je ne sens pas malheureux en vivant seul. La société africaine (congolaise en particulier) dans laquelle je vis me prend pour un véritable marginal. Certains me demandent de recourir aux services d'un pasteur ou d'un prêtre en vue d'une délivrance. D'autres proposent que j'aille voir un psy.

Ceux qui m'entourent, famille, amis et connaissances, s'inquiètent sérieusement de mon cas. Non seulement parce qu'à ce stade de la vie, selon eux, il ne serait pas bon que l'homme soit seul, mais surtout parce qu'il est très rare qu'ils me voient en compagnie d'une dulcinée. D'aucuns ont même cru que j'étais gay !
La vérité est que depuis plus tendre enfance, la chose sexuelle ne m'intéresse pas tant que ça. À l'adolescence, je n'avais pas coutume de courtiser les jolies mam'zelles. Du reste, aussi loin que remontent mes souvenirs, je ne me rappelle pas m'être branlé une seule fois !
Suis-je impuissant ? Je ne le pense pas, attendu que mon engin de tir est au pas de course aux aurores vers 4h du matin et je fais des pollutions nocturnes plutôt régulièrement. En outre, il m'arrive de m'exciter à la vue qu'une créature féminine particulièrement bien roulée, dans le monde réel comme en photos. Je collectionne d'ailleurs quantité d'images des meufs qui correspondent à mes fantasmes (j'aime spécialement les femmes aux jolis pieds et aux formes généreuses, bombées de partout).
En dépit de tout ce que je viens de relater supra, à mon âge canonique de 42 ans, je n'ai jamais couché avec personne ! Je n'en éprouve simplement ni le besoin ni l'envie. Je n'ai jamais eu véritablement de copines (ma relation la plus longue avec une fille, si on peut appeler ça relation, n'a jamais dépassé trois mois). Oui, j'ai eu du béguin pour deux ou trois filles lorsque j'étais à la Fac, et même pour une autre lorsque j'étais en cinquième littéraire, mais je n'ai jamais déclaré ma flamme à tout ce beau monde.
Lors de mon 40e anniversaire, des amis, excédés autant que préoccupés par mon attitude, ont pris le parti de louer le service d'une péripatéticienne afin que je brise ma chasteté. C'était leur cadeau d'anniversaire, à consommer sans modération. L'idée m'a aussi humiliante que saugrenue et j'ai dû interrompre les festivités organisées en mon honneur.
Étant décidément un cas atypique, une brebis fort remarquable dans le troupeau, 
Je me suis penché sur la question de savoir si à travers ce bas monde, il existait des gens comme moi. Après avoir écumé le Net grâce à Big Brother Google, je pense avoir trouvé de quelle catégorie d'individus je fais partie : sauf erreur de ma part, il me semble que je sois asexuel. C'est que les personnes qui prétendent appartenir à cette orientation ne ressentent pas le besoin ou parfois le désir d'avoir des rapports intimes avec leur partenaire. S'ils le font, c'est juste pour satisfaire ce dernier, sans en avoir eux-mêmes réellement le désir. Tout cela n'empêche pas d'avoir une attirance pour quelqu'un. Mais la plupart du temps, il s'agit d'une relation platonique. Je suis pile poil dans cette situation.
Est-ce que je changerai un jour, embrassant une orientation beaucoup plus répandue comme l'hétérosexualité ? Je ne l'exclus guère : les temps et les circonstances peuvent modifier mon point de vue en la matière. 



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12 avril 2022

POURQUOI JE NE SUIS NI PATRIOTE NI NATIONALISTE

POURQUOI JE NE SUIS NI PATRIOTE NI NATIONALISTE

La mauvaise fortune a voulu que je naisse en RDC et que je sois Congolais de père de mère. L'Éternel, grand joueur de dés devant Lui-Même, en a décidé ainsi. Pour des raisons de commodité et en vue d'éviter les ennuis sur le plan du droit, disons que je possède la nationalité congolaise, détenant le passeport et la carte d'électeur (cette dernière soi-disant tenant lieu de carte d'identité, mais c'est un autre débat), ces deux documents faisant foi.

Est-ce pour autant que je dois m'en bomber la poitrine ? En lisant le titre de mon billet, vous aurez déjà compris que ma réponse à cette question est un vibrant NON. Je vous en donne les raisons de ce pas.

La RDC, un État créé par les colons

Le tracé de nos frontières n'a été effectué ni par nos chefs coutumiers ni par un quelconque autochtone. Sans nous contacter, sans nous demander, sans nous aviser, des leucodermes d'horizons différents se sont réunis à Berlin autour d'une table. De leur discussion accouchèrent grosso modo les limites actuelles de nos frontières. Et le moins que l'on puisse dire est que ces dernières ont été découpées à la hache, en faisant totalement fi des délimitations de nos royaumes d'antan. C'est que lorsque les résidents des contrées concernés n'ont pas été intéressés dès le départ dans cette opération, le tracé sur base des éléments géographiques (cours d'eau, massifs montagneux, etc.) n'a absolument aucune valeur aux yeux desdits résidents. Mais comment donc ?

L'hymne national, déjà à son deuxième vers, dit tout : les Congolais sont unis PAR LE SORT. Autrement dit, sans le moindre égard à leur volonté de départ. Cet état des choses pose problème, et pas uniquement en RDC : au sein de tous les pays issus de ce genre de découpages qui n'a nullement tenu compte des affinités ethniques, voire claniques, les populations s'identifient à leurs origines ancestrales. Difficile de leur donner tort, vu qu'il s'agit de l'origine la plus pertinente scientifiquement (car reposant sur des critères biologiques). Ne soyez donc guère surpris ni outré, cher lecteur(trice), que le tribalisme gouverne nos mœurs, du sommet à la base. Pour ma part, ma tribu tire son origine en Ouganda, par-delà la chaîne du Ruwenzori. Si je dois prendre en considération cette donnée, je me permets de déclarer que je ne me sens plus Ougandais que Congolais. Mais entendons-nous bien : ce n'est pas pour autant que j'ai une préférence pour ma tribu, au détriment des autres. Ce n'est pas non plus pour autant que je serai prêt à trahir la RDC. Attendu que j'ai adopté un choix mondialiste, je considère les êtres humains avec le même égard, en écartant de mon esprit tout favoritisme territorial, ethnique, tribal ou clanique. La trahison n'étant ni une qualité ni une valeur à soutenir, je me refuse à en user contre l'un de mes semblables, qui qu'il soit.

Le patriotisme et le nationalisme ne sont pas innés

N'en déplaise aux pasteurs et autres prêcheurs du même acabit : Dieu n'y est pour rien dans le fait d'être Congolais ou pas, du moins pas directement. Le Créateur a juste PERMIS, pour des raisons qui lui sont propres, que des individus d'un autre continent et de contrées fort lointaines  « créent » un territoire. Ce dernier, depuis la nuit du 26 février 1885, constitue un grenier à grains dans l'entendement desdits individus. Quand l'envie leur prend de s'y servir, ils ne s'étouffent pas de scrupules à organiser des pillages systématiques des richesses du cake qu'ils ont confectionné. L'indépendance et la souveraineté des États ? L'intangibilité des frontières ? Le droit international ? Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ? Ils n'ont cure de toutes ces fadaises, les néocolons !

Au lieu de mettre la main à la pâte, ces individus louent les services des pâtissiers locaux qu'ils propulsent à l'aide d'élections fantoches. Des autorités pétries non pas de patriotisme et de nationalisme, mais plutôt de cupidité et de servilité. Et ces prédateurs osent inviter le peuple à défendre  « son » pays. Ne dit-on pas que l'exemple vient d'en haut ?

Que l'étonnement ne vous envahisse donc pas : de sempiternels conflits, tournant pour la plupart autour des ressources naturelles, s'entretiennent, mais jamais ne tarissent. Qu'un beau matin, vous appreniez qu'une partie du territoire est désormais  « détachée », ça ne doit pas vous émouvoir outre mesure. C'est qu'un convive invité à la Grande Bouffe aura décidé de prendre sa part du gâteau, tout en s'abreuvant des souffrances des autochtones qui trinqueront, comme à l'accoutumée. Ceux qui ont tracé nos frontières comme on brode un ourlet sont parfaitement  en mesure de les défaire puis de les refaire à leur guise. Devant nos yeux impuissants...

 

Morris Gréviste

22 décembre 2018

Freedom Faithnet Global : la grosse arnaque à pigeons

Introduction

J'ai eu la chance de passer ma tendre enfance, une bonne partie de mon adolescence et ma vie estudiantine plongé dans des bouquins de divers domaines. Ce qui fait, sans vouloir porter une haute estime de moi-même, que mon niveau de culture générale, bien que loin d'être extraordinaire, s'avère bien au-dessus du Congolais lambda, voir du pékin moyen. Les années facs passées, je n'ai pas pour autant cessé de me ressourcer. Il s'est juste opéré un changement de supports : le papier des livres a cédé la place à l'écran d'un ordinateur, d'une tablette, d'un smartphone, dispositifs qui donnent accès à la masse de savoir la plus gigantesque, néanmoins la plus accessible : le Web.

La Toile, le réseau des réseaux, bref l'Internet, permet à quiconque de côtoyer le meilleur comme le pire. Pour ma part, je me sers de cet outil formidable pour glaner un maximum d'informations relatives à mes passions ou hobbies. Le web me donne tout autant (et c'est ce qui nous préoccupe dans ces lignes) l'immense possibilité de vérifier lesdites informations, de les recouper, de les analyser afin de séparer le bon grain de l'ivraie.

Pourquoi une si longue introduction, me direz-vous ?

C'est qu'il y a quelques jours, un familier m'a invité à une conférence de bien-être et de marketing relationnel comme il en pullule ces derniers temps. Ladite conférence est organisée par un regroupement dénommé Freedom Faithnet Global, FFG en sigle. Ma présence n'était pas fortuite : elle fait suite à d'âpres discussions avec le susdit familier qui n'ignore pas mon esprit critique assez affûté. Il voulait que je palpe un peu la réalité de ce qu'il m'a toujours raconté, de visu, comme disent mes collègues ex-latinisants. Eh bien, je fus servi. Servi par un fatras d'énormités pseudo, voire antiscientifiques, le tout enrobé de pratiques sentant bon (ou mauvais) l'escroquerie, voire l'ésotérisme.

Cela dit, mon article se divise en deux volets : le premier s'emploie à démontrer le caractère farfelu des concepts et produits présentés par ce regroupement. Quant au second, il s'appesantit sur la nature frauduleuse des méthodes dudit regroupement.

Élucubrations pseudo-scientifiques

À l'entrée du modérateur, un exubérant personnage pasteur de son état, la conférence du jour débute avec force acclamations et slogans aussi infantilisants les uns que les autres, à l'instar des églises de réveil ou des shows à l'américaine. Cette seule ambiance me refroidit, moi qui m'attendais à un public averti, qualifié. L'homme de Dieu électrise sans conteste la foule avec sa verve oratoire. Tel un hypnotiseur, il charme l'assistance, mais je ne suis pas dupe de son discours, long mais creux en substance.

Il ne sera pas le seul à exposer sur le regroupement FFG. Deux médecins, dont une femme, et un autre pasteur, nous agrémenteront durant trois interminables heures d'un enseignement n'ayant de scientifique que le vernis, mais bourré de faussetés et d'invraisemblances. Je tente ici d'en citer les principales :

  1. Le modérateur, dans son introduction, nous « apprend » qu'un pH compris entre 7,35 et 7,45 garantit qu'aucune maladie ne peut nous atteindre. Il se fait que c'est le parfait équilibre acido-basique, même Wikipédia et tout le corps médical le savent. Beaucoup de gens sur terre atteignent cet équilibre, ce qui ne les empêche pas de contracter des affections. Un gros mensonge, en somme
  2. La taille du noyau n'occuperait que 1% du volume de la cellule ! Selon une logique que je ne m'explique guère, la médecine moderne ne soignerait que cet unique pourcentage de pathologies, les 99 % restants étant négligés ! Il est bon de savoir que la taille du noyau cellulaire varie de 1 à 10 % en réalité et que la théorie des 99 % restants est une pure spéculation
  3. Le génial pasteur affirme sans rire que l'air dans les villes ne contiendrait que 16 % d'oxygène, contre 21 % en temps normal. C'est totalement faux, car en dessous des 16 %, l'air devient IRRESPIRABLE. En fait, l'air EXPIRÉ par les poumons à un taux de 16 % d'oxygène
  4. Tous les aliments que nous consommons seraient acides, sauf les fruits !! L'acide créant un déséquilibre métabolique, il serait bon de l'éviter. Certes, mais il existe également des fruits acides, comme le citron ou l'ananas...!
  5. La cuisson détruirait tous les nutriments, car le feu détruit tout. Cette théorie médiévale a failli me faire secouer de rire. Si la cuisson détruisait tout, le monde serait rempli de rachitiques, car la plupart des aliments que nous consommons ont préalablement subi le processus de cuisson. Les obèses prennent donc du poids en ne buvant que du jus de carotte ??
  6. Pour faire prendre conscience à l'auditoire que les ondes de nos téléphones portables seraient nocives à la santé, notre énergumène de pasteur nous ressort l'exemple éculé de l'œuf au milieu de deux téléphones en communication. Détrompez-vous : ne croyez pas que vous aurez un œuf cuit à l'issue de cette expérience. C'est une fake news qui circule sur le Net depuis au moins 2011...!

Présenter des concepts scientifiques foireux, passe encore. Cependant, avouer que des objets fabriqués de la main de l'homme obéiraient à ces énormités est franchement comique, ou à pleurer, selon votre humeur du moment.

Tel est le cas de l'Alpha Spin, appelé également Biodisc, une espèce de disque métallique plat, véritable panacée qui, grâce à son « champ quantique » (mille fois LOL), guérirait tout ou presque, du rhume à la leucémie en passant par le sida et la typhoïde. Ces disques merveilleux, disposés d'une manière particulière, auraient même la faculté d'éliminer les effets nocifs des ondes électromagnétiques dans un rayon correspondant à l'aura de l'individu ! Non seulement que la notion d'aura est tout, sauf scientifique, mais en plus, elle sent fort l'ésotérisme oriental, philosophie dont tout chrétien devrait se méfier (bien que je reconnaisse qu'une bonne partie de mon lectorat n'est pas chrétienne). Justement, à ce sujet, une pseudo-démonstration nous est accordée à nous, foule béate. En fait, il s'agit d'un simple exercice de flexion de bras censé nous convaincre que l'Alpha Spin équilibrerait l'environnement immédiat du sujet en facilitant ses mouvements et en restaurant sa vigueur. Ledit exercice est exécuté par deux spectateurs : un homme d'un certain âge et une jeune femme. Sont-ce des personnes choisies au hasard ou des complices de cette manipulation ? Je n'ai pas de réponse à cette question pour l'instant.

Veuillez noter que l'orateur se garde bien de donner la composition physique ou chimique de ce fameux Alpha Spin.

Ah, j'oubliais : le fameux disque spiralé rendrait les molécules d'eau hexagonales. De telles molécules existent bel et bien, mais ne survivent pas plus d'une fraction de seconde. Et ce, sous des conditions très particulières. En fait, cette théorie d'eau hexagonale est une vaste fumisterie, comme expliqué ici.

Je ne sais plus combien coûte l'Alpha Spin, mais je me rappelle que le prix n'était pas donné, tout comme le prix de ce qui suit.

Après la boutade de l'Alpha Spin , voici à présent le lit féerique dont le nom m'échappe (j'oublie beaucoup lorsque je ne suis pas convaincu d'une chose, vous l'aurez remarqué). Un lit à 6500 dollars parsemé d'Alpha Spin (encore eux) et de pierres censées purifier les environs des ondes négatives, spécialement la pierre de tourmaline. Il paraît même que cette dernière opérerait le miracle de restituer les infrarouges issus du Soleil qui seraient bloqués par la pollution atmosphérique !! Moi qui croyais que la pollution augmentait au contraire l'effet de serre, donc la production de chaleur (ipso facto d'infrarouge). Bof, passons... Retenez simplement, cher lecteur, que la croyance que certaines roches ou pierres précieuses puissent guérir ou améliorer le bien-être d'un individu porte comme nom la lithothérapie. Une pratique occulte très prisée des Orientaux et considérée évidemment comme une pseudo-science, car basée sur du vent (ou des ondes, allez savoir). À propos d'ondes, justement, l'orateur a longuement discouru sur les ondes scalaires qui présideraient le processus de guérison, selon un mécanisme abscons dont je n'ai pigé la moindre syllabe ! De la « médecine quantique », dixit le monsieur. Une autre pseudo-science, qui ne veut rien dire dans le concept.

Pour clore les applications mirobolantes de leurs théories nébuleuses, les chantres de FFG nous ont présenté un autre produit, alimentaire cette fois-là, qui fait office de véritable ambroisie : l'Alpha Meta. J'ignore la recette de cette poudre brune. Il semble toutefois qu'elle soignerait et guérirait toutes les pathologies dégénératives, allant de l'Alzheimer aux séquelles des AVC en passant par Parkinson et le vieillissement précoce. Je n'ose pas demander le prix de cet or comestible, sans doute assez élevé pour que le pauvre Congolais ne puisse se le procurer, sauf s'il s'endette...!

Bon ! Le volet pseudo-scientifique ayant été examiné, abordons à présent les pratiques suspectes du regroupement FFG.

Méthodes louches de FFG

Comme indiqué sur l'invitation que le familier m'a fait parvenir, le droit d'entrée à la salle de conférence était de 5000 Fc. Ce n'est pas tellement cher payé, je l'avoue, mais j'aimerais savoir où va cet argent. Le pasteur, à l'introduction de son intervention, a prétendu que cette somme servirait à payer la location de la salle. J'aimerais bien croire ce qu'il raconte. Sauf que l'homme de Dieu en question, selon ses propres mots, prêche dans les locaux du complexe où se tenait la conférence. Paye-t-il à chaque prédication ?

Un autre élément m'a immédiatement tiqué lors de mon arrivée : j'ai entendu dire qu'il est interdit à l'assistance de prendre photos. Seuls les membres du staff avaient ce privilège. Étrange mesures d'un regroupement dont le business est la vocation. Il est loisible de s'imaginer, à juste titre, que FFG évite de faire large diffusion de ses produits ou, à tout le moins, ne désire pas que ces derniers échappent aux circuits de leur marketing relationnel.

Passons à présent à un niveau supérieur : le prix prohibitif des articles proposés. Avec un plumard aux alentours de 6500 $, des alphas SPIN à plus de 100 $ pièce et des Alphas Meta dont j'ignore le montant, mais qui n'ont sûrement pas le prix d'une bonne semoule de blé, il est évident que le regroupement ne brille pas par sa générosité. Pourquoi vendre au prix fort une technologie qui pourrait sauver des millions de vies ? Mieux : pourquoi ne pas vendre ou breveter ladite technologie à des grandes firmes ou à des grands organismes afin que le plus grand nombre en profite ?

Comme on y est, parlons-en, du partenariat avec d'autres organismes. JMS International, un autre regroupement qui travaille de concert avec FFG, aurait signé des accords avec l'OMS, affirmait l'un des orateurs. J'aimerais savoir de quel genre d'accords il s'agit. Cette information et probablement fausse, d'autant plus qu'un flou artistique règne lorsqu'il s'agit d'entrer dans les détails. Je tiens à rappeler que les intervenants de ce jour-là ne se sont pas fendu de longues explications quant à la nature et à la composition des produits dont ils assurent la promotion la vente. Je ne nie pas que FFG détienne tous les documents administratifs et juridiques qui lui permettent d'exercer ses activités en RDC. En effet, il suffit de disposer de ressources financières nécessaires si l'on désire faire tourner n'importe quoi dans notre pays. C'est que nos autorités sont très souvent très peu regardantes lorsqu'on y met le paquet... 

Toujours à propos de JMS international, les certifications ISO qui ont été longuement commentées au travers les diapositives idoines ont TOUTES été obtenues en Chine. Quand on connaît le laisser-aller commercial qui y règne couplé à des pratiques plus ou moins douteuses qui y sévissent dans le secteur des affaires, je ne peux que me poser des questions sur la fiabilité desdites certifications.

Ce qui m'a le plus fait douter du sérieux de FGG et de sa sœur JMS international est la visibilité atypique de ces deux regroupements sur le Net. En pleine conférence, mon smartphone a sué à force de mes pérégrinations sur la toile. Ces fouilles ont payé...

J'ai pu ainsi me rendre compte que FGG et JMS étaient présents en général dans les pays pauvres ou en voie de développement. Pourquoi ces deux regroupements évitent-ils les pays riches ? Parce qu'il s'y trouve moins de patients à traiter... ou plutôt moins de gens à duper ? En effet, le bas niveau d'instruction associé à la misère des populations est un terreau fertile à toutes sortes de manipulations psychologiques.

En creusant plus profondément sur Google, j'ai été ébahi de constater que le moteur de recherche n'affichait pas les sites officiels de ces deux regroupements dans les pages des résultats ! Il s'agit là d'un détail loin d'être anodin. Pourquoi ? Because toute organisation sérieuse, grande ou prétendue telle, se doit de disposer d'un site Web pour se faire connaître à travers le monde. L'absence desdits sites dans les résultats de recherche laisse présager deux choses : soit les sites officiels n'existent pas, soit, s'ils existent, les algorithmes de la firme de Mountain View ont jugé bon de les écarter. Et quand Google écarte un site, ce n'est jamais un signe positif : la raison majeure d'une telle mesure extrême est généralement un contenu trompeur ou une non-accessibilité fréquente ou prolongée.

Pour le cas en présence, je dirais qu'il y a un mélange des deux hypothèses.

C'est qu'en me servant d'un autre outil de recherche, Bing de Microsoft (pour ne pas le citer), je suis tombé sur le site officiel de FFG, site dont les pages sont rédigées en indonésien et en anglais (du moins à la date de la publication de cet article). Des pages sans réel contenu informatif et, chose gravissime, même les deux produits phares tant vantés par les gourous du regroupement (Alpha Spin et Alpha Meta) manquent à l'appel. Pas de trace du « lit quantique » non plus... JMS International ne fait pas mieux : l'unique adresse potable en rapport avec cette dénomination me renvoie au Bangladesh et il s'agit vraisemblablement d'une boutique en ligne de prêt-à-porter pour hommes, femmes et enfants. La belle affaire...!

Conclusion

Profitant du peu d'esprit critique de ses consommateurs, pas suffisamment instruits ou rongés par le désespoir, FFG est un vendeur d'illusions, comme on en croise de plus en plus fréquemment au sein des pays pauvres ou en voie de développement. Ce regroupement allie l'escroquerie au cynisme : ils réussissent le tour de force de vendre à des prix exorbitants des produits dont l'efficacité s'avère discutable. J'ai particulièrement été écœuré par l'attitude du modérateur ce jour-là. J'ai été sidéré de voir à quel point un Pasteur, homme de Dieu, fait l'apologie des richesses et biens matériels avec une rare morgue, reléguant carrément le Créateur au second plan ! « On est là pour gagner de l'argent, faire du business », n'a-t-il cessé de répéter.

Ledit business, consistant à écouler inlassablement les produits de FFG moyennant espèces sonnantes et trébuchantes, est une forme de marketing relationnel. En d'autres termes, plus le vendeur (parrain) appâte des clients (des filleuls), plus le regroupement rémunère ledit vendeur. Les filleuls peuvent, à leur tour, devenir parrains, and so on, selon une structure pyramidale dans laquelle on retrouve des super-parrains (seniors) qui gèrent toute une ribambelle de filleuls. 

Le marketing relationnel n'est pas une mauvaise chose en soi. Bien mené et dans le respect des règles, il aide celui qui en est acteur et peut grassement nourrir son homme s'il y met la détermination et la persévérance nécessaires. Cependant, lorsque les contours sont flous et l'activité nébuleuse, l'activité objet dudit marketing ne desservira que ceux qui sont au sommet de la pyramide, au détriment des intermédiaires situés plus bas qui auront de plus en plus de mal à gravir les échelons. Au final, faute de produits à vendre ou lorsque la supercherie sera totalement éventée, toute la structure finira par s'effondrer.

Ce genre d'arnaque, bien connu des économistes et des financiers, porte un nom : le système de Ponzi.

À bon entendeur, salut...!

21 décembre 2015

Pourquoi il ne sert à rien de trop prier

Ce topic est la suite de l'article "Dieu et le destin de l'homme"

Que l'on se mette d'accord sur une ou deux choses :


1. Je ne suis pas athée. Je crois en un Dieu Créateur et agissant.


2. Je ne dis pas qu'il ne faut pas prier. Des fois, une prière faite avec foi a quelque effet...


Le hic avec le Seigneur, c'est sa souveraineté. Qui sommes-nous, pauvres mortels biodégradables, pour s'y opposer ? Eh bien, cette souveraineté ne comporte pas de grandes différences avec le loto ou tout autre jeu de hasard. Des exemples ?


- Vous n'avez pas demandé d'être riche, Dieu vous comble de biens. Vous priez, ne fût-ce que pour décrocher un boulot stable, Dieu vous en prive...


- Un alcolo fait la fiesta toute sa vie et jouit d'une santé de fer. Vous priez dans la salle des urgences depuis des semaines, luttant contre un cancer galopant qui, malgré vos suppliques, va vous emporter.


Comme nous sommes dans un vaste casino planétaire, l'inverse des exemples ci-haut cités est parfaitement applicable...


Franchement, on ne sait trop à quel saint se vouer, si je puis me permettre l'expression.


C'est ainsi qu'au vu de ce qui précède, j'ai pris la ferme décision de ne pas passer de longues minutes à remercier le Seigneur d'une quelconque grâce ou à lui solliciter l'accomplissement de telle ou telle chose. Pas plus de cinq minutes de prière par jour, et c'est déjà ça...


D'ailleurs, le Christ nous recommande de ne pas se répéter inutilement, comme de vulgaires pharisiens. Ceux qui perdent leur précieux temps dans les églises d'endormissement qui pullulent telles des punaises dans notre soi-disant pays devraient l'intérioriser. Depuis le temps que l'on prie pour la RDC, la situation ne fait qu'empirer du jour au lendemain. J'estime que l'argument, qui prétend que c'est parce qu'on s'adresse mal au Seigneur, s'avère des plus simplistes et réducteurs. Cette réplique est une insulte à tous ceux qui possèdent une réelle ferveur et une grande foi. Or la foi de deux ou trois peut sauver le plus grand nombre. Sous d'autres cieux, ce principe paraît fonctionner. Au Congo Demo(n)cratique, il semble mis en échec. Pourquoi ?


Seul Dieu, dans Sa souveraineté, connaît la réponse, et pas besoin de trop prier pour l'obtenir, car en retour, vous obtiendrez... des clous !

5 août 2013

LA ROCAMBOLESQUE HISTOIRE DE L’APÔTRE-BISHOP BARUCH-MICHÉE NK.

 

LA ROCAMBOLESQUE HISTOIRE DE L’APÔTRE-BISHOP BARUCH-MICHÉE NK.

Il y a environ six ans, le ventripotent Coco, devenu par après pasteur Antoine, puis, par auto-proclamation, apôtre-bishop (sic) Baruch-Michée Nk., n’était qu’un insignifiant personnage aussi obscur que le quartier où il résidait. Un beau matin, paraît-il en se cognant la tête contre son lavabo en voulant ramasser sa brosse à dents qui était tombée, il eut un flash…pardon : une parole prophétique ! Sous les milliers d’étoiles occasionnées par le choc, il vit de ses yeux vus un ange chevauchant un char miroitant qui, d’une voix tonitruante qu’il était seul à entendre, lui confia la lourde et noble mission de pêcheur d’hommes. Mission d’autant plus difficile à remplir que Coco, alias Baruch-Michée, souffrait d’un bégaiement assez prononcé renforcé par une proverbiale timidité. Un maigre talent d’orateur en somme, un peu comme Moïse à ses débuts dans sa profession de libérateur du peuple juif. Et un peu comme Moïse, le futur « homme de Dieu » vainquit ces obstacles par miracle, l’un par la foi et grâce à quelques coups de pouce de Jéhovah, l’autre à la suite d’un voyage au pays de la magie par excellence, la patrie du Mahatma Gandhi, accompagné de son Aaron de circonstance, un dénommé Ézéchiel F., lequel deviendra plus tard interprète du pasteur Antoine (ex-Coco), puis disciple-évangéliste (re-sic) de l’apôtre-bishop Baruch-Michée Nk. Notre aventurier de première recevra en effet des mains d’un terrible sorcier de Bombay une canne noire surmontée d’une tête de jeune mouton au regard loin d’être bovin. Si cette effigie représente l’agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde, alors je suis Angelo la Débrouille qui pagaie au désert du Namib agrippé sur une limace bleue de trois mètres !

Désormais doté d’une verve oratoire à vous couper le souffle, mais aussi, vraisemblablement, d’une science infuse proprement renversante, Coco, alias Pasteur Antoine, s’en retourne à la capitale congolaise avec son compagnon. En moins de temps qu’il n’en faut pour dire « amen », il trouve une parcelle suffisamment grande qui accueille une mini-église et ses pigeons de fidèles. À grands renforts de pub et de matraquage médiatique, les premières ouailles s’amènent. Remplies du Saint-Esprit (ou plutôt aveuglées par le discours électrisant et mensonger du pasteur), lesdites ouailles se disent convaincues du message apporté par notre farceur. Grâce au système multimillénaire du bouche à oreille dont la redoutable efficacité n’est plus à démontrer, la popularité de Coco (excusez-moi : du pasteur Antoine) s’accroit de manière exponentielle. Les offrandes, en nature comme en espèces sonnantes et trébuchantes, pleuvent telle la manne dans le désert. L’apôtre-bishop (eh oui : Coco n’est plus pasteur) a quitté son miteux faubourg pour s’installer dans un quartier chic de la ville, loue une grande maison avec piscine. De plus, l’inspiré individu collectionne les belles caisses, épouse une péripatéticienne qui arpentait les trottoirs de Victoire et qui s’est, semble-t-il, convertie. Soit : les voies du Seigneur sont impénétrables…

Les mois passant, le succès de Coco, métamorphosé en Baruch-Michée, traverse les poreuses frontières du pays. Un moment, ivre de notoriété, l’ex-pasteur promu apôtre-bishop se croit à l’abri de la justice des hommes, multipliant bavures et méfaits. Il se raconte en chuchotant que l’individu verserait dans divers trafics, d’armes, de drogue, voire d’êtres humains. Malin comme le Malin, il n’a jamais été attrapé la main dans le sac, ayant justement plusieurs tours dans ledit sac dont la propriété essentielle est de brouiller un maximum la police et les agents de sécurité, pour certains d’ailleurs acquis à sa cause. Quand on est argenté, tout est permis… quoique !

La chute aux enfers de Coco

Les choses commencèrent à se gâter le jour où Baruch-Michée décida de jouer à l’exorciste au sein d’une famille prétendument victime de malchances et autres déconvenues. Sise pas trop loin de chez lui, ladite famille sollicita les services du charlatan, lequel factura son simple déplacement d’une note très salée. Quant à la prière de délivrance qui n’en fut pas une, en fait, car adressée non pas à un individu possédé, mais à des entités aussi inconsistantes qu’imaginaires, je vous cache le prix, vu son indécence. Toujours est-il qu’à l’issue de ce spectacle carnavalesque, Coco soulagea ses hôtes de leur congélateur et de leur frigo, prétextant le plus sérieusement du monde que plus un objet dans une maison est gros et froid, plus il a des chances d’abriter des démons de toutes catégories (re-re-sic et lol !). Promis juré, il rendrait les deux appareils électroménagers dès qu’ils seraient débarrassés de toute entité malfaisante. Inutile de préciser que la promesse, comme on le verra plus loin, ne fut nullement tenue. Notez, chers lecteurs adorés, que ce cirque se passa en l’absence du pater familias qui était en ce moment-là en villégiature hors du pays de Kabila. Tout en regagnant la grille de sortie, l’apôtre-bishop eut le temps de fixer un rancard à Simone, fille cadette de la maisonnée qui reçut l’« homme de Dieu ». En effet, les formes pulpeuses de la demoiselle et sa peau métissée n’ont pas laissé de marbre l’exorciste de pacotille. Le rendez-vous fut fixé un certain mardi soir après le culte.

De toute évidence, la jouvencelle, à la manière dont elle s’accoutra ce jour-là, savait ce qu’elle cherchait : sa minijupe et ses bottes cavalières ainsi que son maquillage n’étaient guère un appel à l’Esprit-Saint. De même, à la façon dont Baruch-Michée enlaça la donzelle, on put deviner sans grand risque d’erreur que le monsieur était animé d’intentions fort peu… catholiques ! Normal pour un protestant ayant acquis la célébrité de manière peu… orthodoxes (je sais, ce calembour est mal ficelé, mais ça fait toujours du bien de rigoler un bon coup pour décompresser, surtout lorsqu’on écrit sur des trucs hyper-sérieux comme ceux-ci) ! Mais revenons à nos tourtereaux… pardon, à nos moutons.

Dans la pièce spacieuse de l’église de fortune réservée à l’apôtre-bishop, à l’abri des regards (du moins le pensait-il), l’escroc Coco (l’apôtre-bishop, quoi…) convainquit définitivement Simone de connaître les plaisirs ineffables du fruit défendu et ce, en usant d’un argumentaire comico-blasphématoire (ou sordido-pathétique, à vous de choisir) : lorsqu’un homme de Dieu du calibre de Baruch-Michée s’unit avec une femme, sa semence et par voie de conséquence l’enfant qui naîtra neuf mois plus tard sont revêtus d’un caractère céleste !! Le farceur, déjà au summum de l’excitation, n’eut certes pas le temps ni l’envie d’administrer la preuve de ses allégations sous forme de passages bibliques, mais fit en revanche une magistrale démonstration de sa virilité à la jeune métisse qui grimpa sans échelle au septième ciel sous d’admirables exclamations qui n’avaient rien d’une succession d’alléluias.

Un prénommé Mapuisei (contraction suspecte de « MAin PUIssante du SEIgneur), un fidèle qui flânait à deux pas de la salle aux ébats, entendit distinctement des bruits peu innocents filtrant à travers le trou de la serrure. Sa curiosité l’emportant sur son extrême surprise, il s’éloigna discrètement de la fameuse pièce et prudemment se posta à un coin de l’église d’où il pouvait sans être remarqué guetter tout mouvement provenant de ladite pièce. Sa patience paya : bras dessus, bras dessous, Coco, dit Baruch-Michée et Simone sortaient, un large sourire de satisfaction illuminant leur visage. À deux doigts de tomber en pâmoison, Mapuisei contempla ce triste spectacle. Un peu sonné, il quitta discrètement le lieu de prières transformé en maison close. La soirée même, il ne manqua pas d’informer ses proches et plusieurs frères d’église de son inénarrable aventure. Comme une traînée de poudre se répandit la rumeur et comme un ballon, elle s’enfla. En moins d’une semaine, presque tout le monde était au courant de l’histoire. Bien entendu, notre apôtre-bishop nia tout en bloc lors d’un prêche, menaçant par ailleurs de pires conséquences spirituelles quiconque commenterait encore ces « âneries de la race de Caïn » (sic une fois de plus). Le gourou de seconde zone parvint ainsi momentanément à taire les racontars d’un genre quelque peu spécial, car… totalement fondés ! Cependant, la vérité étant plus têtue que 300 mules réunies, des faits nouveaux surgirent du néant vers la lumière et mirent un terme définitif à la carrière de Coco.

Attendu que les rapports entre l’apôtre-bishop et sa partenaire de métisse n’étaient protégés par aucun dispositif en plastique souple et que l’adolescente traversait sa énième période d’ovulation, une grossesse s’ensuivit fatalement. Entre deux spasmes émétiques imposés par son état gravidique, la tête inclinée vers le trou du WC, Simone avoua ses frasques environ six semaines plus tard. La chose scandalisa la famille à outrance. Honoré, le père de la fille en cloque, fraîchement revenu de ses vacances aux Barbade (patrie de la sulfureuse Rihanna qu’il ne croisa heureusement pas), fou de colère et écumant de rage, jura sur la tombe de ses oncles marabouts que Coco-Baruch-Michée ne s’en tirera pas à si bon compte, de cette sombre aventure lubrique. Il se rappela soudain qu’il était le beau-frère d’un cousin par alliance d’un gendre de la femme du Président de la République. Usant de cette influence, il contacta physiquement (pas sexuellement, rassurez-vous !) le Procureur de la République du TGI le plus proche qui s’avérait d’ailleurs être son demi-frère. Ce dernier se fit un immense plaisir de rédiger un mandat contre ce charlatan d’apôtre-bishop. Et la qualification retenue de viol était loin d’être fantaisiste : la Simone n’avait que 17 printemps, nonobstant son physique autant canon que trompeur. Contrairement à une féministe et philosophe connue portant son prénom, la maternité était bel et bien son lot… Une autre infraction fut retenue par le Parquet : escroquerie. En effet, le congélateur et le frigo emportés par Coco soi-disant pour raisons de délivrance furent retrouvés, l’un chez une sœur, l’autre chez un neveu au ventripotent « homme de Dieu ». Tous deux assuraient un commerce de boissons et d’eau en bouteilles des plus florissants ! Les tristes receleurs sont actuellement au frais au charmant Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Makala.

Coco les rejoignit quelques jours plus tard, après que les forces de l’ordre l’eurent appréhendé un matin alors qu’il sortait de sa villa pour faire son jogging quotidien. La presse-torchon et la populace se gargarisèrent ad nauseam de ce coup de la justice congolaise pourtant d’habitude amorphe et moribonde. Manifestement, le Procureur n’a pas cédé à la pression fiduciaire du filou Baruch-Michée, des exigences plus impératives mettant en jeu sa carrière ayant eu raison de ce scabreux dossier. Dossier qui n’est pas près d’en finir. C’est que depuis l’arrestation de l’arnaqueur de service, les langues se sont mystérieusement déliées. Comme je l’ai signalé supra, Coco trempait allègrement dans de souterraines activités noircies par l’épaisse suie de l’illégalité. Eh bien, quelqu’un vendit la mèche à la police, le nébuleux compagnon de tous les instants de l’apôtre-bishop incarcéré, j’ai nommé Ézéchiel F. Pas moins de 29 chefs d’accusation et un chapelet d’audiences au tribunal attendent le malfrat Coco. Le gars n’est décidément pas sorti de l’auberge… pardon, de sa cellule !

Quant à l’église de fortune, elle a certes quelque peu perdu de son éclat d’antan depuis l’incarcération de son meneur ventripotent, mais le nombre de pigeons qui fréquente cette boutique spirituelle demeure élevé. Dorénavant, le disciple-évangéliste Ézéchiel assure la relève. Il a, dit-on, changé de titre et de nom ces derniers jours. Dans son incommensurable modestie, il préfère qu’on le désigne sous la grandiloquente appellation de prophète-révérend (???) Gédéon-Eléazar, oracle multivalent (!!!). Suite à un autre déplacement vers le pays des Dravidiens, il a troqué la canne de Coco contre une bague en platine portant un cachet dont les formes et les contours évoquent furieusement la croix gammée ! Je me demande bien dans quel type de pâturage notre monsieur compte faire paître ses brebis…

Affaire à suivre !

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16 mai 2013

ON NOUS A LIBÉRÉS DU PEU QU’ON AVAIT

 

Le 17 mai 97 tombe un régime

Celui du fort ténébrissime Mobutu

Il nous a foutu la misère jusqu’au cou

La pauvreté a presque atteint les cimes

Dix ans plus tard, le 17 mai 2007

La vie au Congo a périclité en fait

Le social est pire qu’au temps du Maréchal

Le gouffre atteint des profondeurs abyssales

Qui parviennent à l’enfer et à ses quartiers

La fête de la « libération », qu’ils disent

À croire qu’on est dans la Terre Promise

 

Depuis ce fameux samedi du 17 mai

On nous a débarrassés du peu qu’on avait

C’est vrai, il y a bel et bien eu libération…

Mais pas comme vous l’entendez !

Une libération d’un type particulier

À la Congolaise, disons « Congo fashion » !

 

La libération du Congo est lente

Toutefois, elle est certaine

Et on sait où elle nous mène

Vers une très glissante pente

Le Congo se libère petit à petit

Du peu de bien-être dont il dispose encor

Il se libère de la vie

Et croque à belles dents la mort

 

Vampire et zombie, SNEL et REGIDESO

Nous privent de courant et d’eau

REGIDESO nous libère des lessives

SNEL nous dispense des tubes fluorescents

Jour après jour, graduellement, on nous prive

De plus essentiels éléments

Le Congolais se libère

Du transport en commun, qui se fait infernal

Autant prendre la voie des airs

Pratiquer le voyage astral !

Et des routes, je ne vous parle pas

Depuis des lustres, on en est tous libérés

On est libres, malgré nous, de faire le pied

Et la libération des trains ne fait plus débat

De la bonne santé pour tous

Nous libère notre éclairé Gouvernement

C’est totalement dans ses plans

De déformer nos frimousses

Mollo mollo, les mois passant

On nous a débarrassés de la salubrité

De l’hygiène, on est exemptés

On est dispensés des soins : ils sont encombrants…

On nous libère de la bonne éducation

Mais également de bonnes mœurs

On nous décharge des principes de pudeur

La culture est en haillons

À l’instar d’un boulet pesant

On a ôté de ce bled pourri le travail décent

Que l’on touche des miettes ou des fortunes

La surexploitation règne en maîtresse

Avec une surprenante adresse

On délivre les familles de leurs thunes

Nos très doctes autorités politiques

Nous ont libérés de la souveraineté

A flambé l’insécurité

Au sein et hors de nos frontières merdiques


 

 

 

25 avril 2013

MA PROFESSION DE FOI EN 15 POINTS

 

1. Dieu existe, n’en déplaise aux athées. Il est éternel, omnipotent, omniprésent, omniscient

J’ai toujours considéré les athées comme des gens à l’esprit plus ou moins gravement perturbé ou des personnages de mauvaise foi ou encore les deux. Face à la logique implacable des lois universelles, spécialement en astronomie et en astrophysique, le hasard et l’aléa ne peuvent être évoqués. Il est patent, criant qu’une Intelligence (qui du reste nous a précédés) est à l’œuvre dans cet agencement des choses. Cette Intelligence a engendré l’univers connu qui, même s’il se détruit par un aussi hypothétique qu’incroyable Big Crunch, ne constitue qu’une goutte d’eau dans l’Océan de la Création, lequel Océan est de toute éternité, composé de tas d’univers parfois imbriqués. Voilà pourquoi j’affirme que l’auteur de tout ce mécanisme n’a pas de fin, vu que l’usure du temps, notion intrinsèquement liée à une conception tridimensionnelle des événements, conception brillant par son caractère incomplet, n’a aucune prise sur Lui. Je reconnais tout autant que Dieu (car il faut bien nommer cette Intelligence), pour avoir imaginé, puis accouché des merveilles du monde et des mondes dans toute leur complexité, détient la Toute-Puissance. Il contrôle tout, décide tout, voit tout. Bref, Il sait tout. D’où Son omniscience. Je ne peux le démontrer, mais j’ai la ferme conviction qu’Il s’identifie à la substance, matérielle et impalpable, qu’Il a créée. Faisant un avec ladite substance, point n’est besoin d’être grand clerc pour déduire qu’Il est omniprésent…

2. Dieu a créé tous les univers, mais pas par lui seul

La Science (que je peine à écrire avec un grand S) a tardivement compris ce que les spiritualistes, les pasteurs, les prêtres, les imams et même le commun des mortels savaient depuis belle lurette : il est plusieurs réalités d’existence, plusieurs schémas au sein desquels les lois que nous connaissons ou croyons connaître ne s’appliquent plus, totalement ou en partie. Chaque réalité, chaque schéma, chaque univers est le fruit d’une collaboration entre plusieurs êtres dépendant tous d’une seule Source. En d’autres termes, l’Intelligence n°1 n’a pas mis seul la main dans la pâte lors de l’accomplissement des tâches créatrices. Le « nous » de majesté (« Maintenant, ils sont comme nous ») ou la première personne du pluriel de l’impératif présent (« Créons l’homme à notre image ») employés tout le long des trois premiers chapitres de la Genèse le laissent soupçonner. Je ne pense pas un seul instant que ces tournures préfigurent la Trinité (Père, Fils et Saint-Esprit), concept très vague, indigeste, pure invention des théologiens à laquelle je n’adhère d’ailleurs pas. Ces tournures représentent en fait plusieurs entités dotées de certains attributs ou pouvoirs de création, y compris vraisemblablement Dieu lui-même.

3. La Bible, ainsi que tous les livres dits sacrés, ne détient qu’une parcelle de la Vérité enrobée de moult mythes

La Bible, la Torah, le Coran, le Livre des Mormons et autres écrits du même tonneau sont considérés comme des textes immuables dans leur contenu, révélés par Dieu, sacrés par conséquent. Ce qui est certain est qu’un message réellement divin ou communiqué par un ou plusieurs envoyés de l’Intelligence est inséré dans les écrits susmentionnés. Toutefois, ce message a été tronqué, altéré, voire par endroits faussé, sciemment, par ignorance ou par distraction, lors des transcriptions multiples à travers les âges et les copistes. Les différentes traductions en diverses langues (et même plusieurs traductions dans une seule langue) ont achevé le travail de sape et de travestissement du message. Là, je parle spécialement de la Bible. Quant au Coran, à la Torah et au Livre des Mormons, bien qu’ils aient connu moins que la Bible le processus de laminage et d’interprétations multiples, il n’est pas mauvais de se rappeler que les scribes originels de ces ouvrages notaient sous la dictée on ne sait trop de qui (Dieu ? Ange ? Émissaire divin ?). Les sens humains étant faillibles, on peut légitimement émettre des doutes quant à la fidélité du message retranscrit. Fidélité d’autant plus discutable que des incohérences manifestes et des contradictions parfois risibles émaillent ces textes dits sacrés.

4. Jésus-Christ n’est pas Dieu, encore moins son fils « unique », mais plutôt une entité envoyée par Dieu

Je sens que je vais me faire pas mal de potes en déclarant cela. Et pourtant, mes propos s’avèrent on ne peut mieux logiques. Si le Christ était Dieu, comment son Père pourrait-il être plus grand que Lui ? Et comment, lors de l’Ascension, retourna-t-il auprès du Père ? Je sais, il est des contradictions du genre « Qui m’a vu a vu le Père » ou encore « Moi et le Père, nous sommes un ». J’avoue que cela sème la confusion. Malgré tout, je persiste à écrire et à croire que l’on ne peut être à la fois son père et son propre fils. À propos justement, étant un fidèle partisan de la vie hors de la Terre, en 3D comme dans des dimensions supérieures, je suis convaincu que Jésus-Christ n’est pas le Fils unique de Dieu, mais plutôt l’un de ses émissaires de haut niveau. L’homme n’étant pas la seule créature des univers existants, encore moins la plus évoluée (on y reviendra), bien des « agents » ont dû et doivent remplir leur mission salvatrice auprès d’autres habitants conscients peuplant d’autres planètes, du moins si lesdits habitants ont besoin de salut.

5. Jésus-Christ est l’élément obligé par qui l’humanité terrestre peut accéder au Paradis

La vie après la mort, comme l’on démontré plusieurs expériences de mort imminente, plusieurs séances de spiritisme et un certain nombre de passages bibliques, s’avère une réalité à ne pas mettre en doute. La « demeure » de Dieu, tout au moins un lieu auquel ont ou auront accès certains privilégiés compte tenu de leur bonne conduite sur Terre, est un thème récurrent dans les religions tant monothéistes que polythéistes à travers le monde. Les traditions hopis, égyptiennes, scandinaves, les mythologies grecque et assyrienne en parlent abondamment. Que des sources aussi disparates traitent des mêmes histoires dénote le bien-fondé desdites histoires et je dirai même leur existence. Du reste, un nombre non négligeable de récits relatent la venue d’un personnage provenant toujours du ciel, censé guider l’humanité vers un avenir radieux. Bref, il est question d’un messie, dont le nom varie d’une source à une autre. Pour le chrétien, ce messie se nomme Jésus-Christ. Il s’agit d’une entité que l’Intelligence a envoyée sur notre planète et dont le mandat se résume en trois mots : propager le bien. Mon éducation chrétienne ainsi que ma plus profonde conviction me confirment que seul, mieux que quiconque, cet être de lumière peut mener au salut des âmes sur Terre.

6. Le Dieu de l’Ancien Testament, spécialement dans les quatre derniers livres du Pentateuque, n’est pas le Créateur n°1, mais soit un imposteur, soit l’un de ses émissaires qui se la fait Dieu avec grand D

Lorsqu’on examine même sans grande attention les passages des cinq premiers livres de la Bible, voire de plusieurs autres livres de l’Ancien Testament, on demeure atterré face à la violence punitive de Jéhovah, sa colère démesurée, sa dictature implacable. Exactement à la manière d’un homme voulant exercer son leadership sans partage, sans conteste, voire sans libre-arbitre. Tout l’opposé du Dieu du Nouveau Testament qui préconise l’Amour, le pardon, la tolérance. Un Dieu, je dirais… moins terre à terre et plus spirituel. On se croirait franchement en présence de deux entités différentes, l’une frappant, l’autre pansant les blessures. L’une, bien que doté de pouvoirs extraordinaires, ressemble à un exécutant ou à un imposteur respectant plus ou moins fidèlement des directives émanant de quelque autorité lui étant supérieure. L’autre, par contre, a toutes les chances d’être la Divinité, à tout le moins un être qui lui est très proche. Ce Dieu-là est également capable d’exercer son ire sur ses sujets (il le fera d’ailleurs à grande échelle lors du Jugement Dernier), mais il est patient et surtout respectueux du choix de tout un chacun, qualités qui semblent beaucoup manquer à l’entité de l’Ancien Testament. Oui, c’est vrai : Rabbi ne change pas. C’est que fortes sont les probabilités que l’entité vindicative de l’Ancien Testament ne soit pas Lui !

7. Marie n’est pas la mère de Dieu, mais la mère de Jésus-Christ. Les apparitions mariales, de tout temps, correspondent à celles d’une ou de plusieurs entités n’étant pas Marie

Dieu, éternel, omnipotent, omniprésent et omniscient qu’Il est, ne peut avoir comme mère une simple mortelle, de surcroît créée par Lui-même ! Au nom de la Trinité, l’Église catholique nous fait parfois gober les pires absurdités. Marie est certes la mère de Jésus-Christ, mais uniquement dans son incarnation humaine, pas le Christ spirituel, le Verbe qui a vécu il y a tellement longtemps qu’il est avant qu’on ne soit. Quant aux phénomènes aussi singuliers que troublants que constituent les apparitions dites mariales, compte tenu de l’ancienneté de celles-ci (on en a signalé depuis la plus haute Antiquité), j’ai sincèrement du mal à croire que la Sainte Vierge, qui a vécu à une époque plus récente, puisse en être à la base. C’est comme dire que Bush fils a déclenché la Guerre de Cent Ans. Au fait, à travers toutes ces manifestations se dissimulent bien des activités dont une ou plusieurs entités sont auteurs. Elles agissent selon un modus operandi et une finalité qui nous échappent, du moins pour l’instant.

8. La vie est partout, ou presque, dans l’Univers, en toutes dimensions

Il faut véritablement avoir l’esprit borné ou peu critique pour s’imaginer que dans le vaste univers, la planète Terre est la seule abritant la vie. N’en déplaise aux chrétiens intégristes, la Bible n’a jamais affirmé que notre boule bleue soit la seule peuplée parmi une infinité. Au contraire, elle déclare à longueur de versets que des créatures non terrestres existent bel et bien, tels les anges, les démons, voire Jésus-Christ et… Dieu lui-même, celui-ci étant en fait partout à la fois. Du reste, le mot « vie » est trop matériellement compris par la communauté scientifique. Selon nos gardiens autoproclamés du savoir, un être pensant dépourvu de corps physique, qui ne grandit pas, ne se reproduit pas, ne vieillit pas, n’est pas vivant. Une fois encore, il s’agit d’une vision obtuse des réalités, souffrant d’un anthropocentrisme aigu. La science elle-même admet l’existence en simultané et, pourquoi pas, au même endroit, de plusieurs dimensions. Rien ne prouve qu’à l’intérieur de celles-ci, nos lois physiques s’appliquent. Ce qui peut facilement laisser supposer que la conception de la vie y est différente de ce que l’on connaît. Je crois que Descartes avait vu juste lorsqu’il postula son cogito ergo sum : il suffit de penser pour être, peu importe sa nature, immatérielle ou tangible, inerte ou mouvante. Un grand Sage nommé Jésus-Christ n’a-t-il pas dit que si les hommes refusent de louer le Créateur, eh bien… les pierres le glorifieront ?

9. L’homme a été créé à l’image de Dieu, mais il n’est pas le seul dans tous les univers ayant eu ce privilège. L’homme est l’aboutissement non encore achevé de moult manipulations génétiques d’apports en partie extraterrestres

Que l’Intelligence ait façonné l’homme à son image ne fait guère de doute. Toutefois, l’humanité ne forme pas un cas isolé de la Création. Certes, l’espèce Homo sapiens sapiens recèle de qualités physiques et surtout spirituelles insoupçonnées, parmi lesquelles les ésotéristes relèvent l’Amour et le libre-arbitre, véritables cadeaux du Tout-Puissant. Cependant, au nom du calcul des probabilités et de la simple logique, les chances sont nulles que pareille expérience ne se soit pas reproduite ailleurs et même plusieurs fois. Ne pas le reconnaître viendrait à admettre que l’homme est la créature ultime de l’Univers, juste inférieure à Dieu, mais supérieure à toute autre, ce qui, pour moi, constitue un pur non-sens. Voilà une fois de plus une vision anthropocentrique des choses, que même la Bible ne soutient guère, cette dernière plaçant plutôt l’homme comme l’espèce animale la plus évoluée de la planète, et non du reste de la Création (hormis la Divinité, bien entendu). De plus, du moment que tout change et que tout évolue, y compris ce qui apparemment est immuable (excepté une fois encore Dieu), je me refuse à penser que l’homme actuel soit l’achèvement du processus créateur qui, lui non plus, n’est pas figé, n’en déplaise à l’auteur de la Genèse. L’Intelligence étant, il est vrai, partout, mais originairement ailleurs que sur Terre (celle-ci n’ayant pas encore été créée), les entités créatrices étant hors de notre boule bleue, je me permets d’affirmer sans grand risque de déconner que l’Homo sapiens tient tout ou partie de son bagage génétique de sources non terrestres. Contrairement à la plupart des espèces animales et végétales, son évolution semble avoir subi quelques coups favorables d’accélérateur, ce qui laisse planer l’idée d’une intervention « extérieure » au schéma évolutif ordinaire.

10. Les anges et autres forces dites célestes existent. Il s’agit de créatures vivant sur d’autres dimensions, voire sur d’autres planètes

La Bible et le Coran, mais également d’autres livres dits sacrés et pratiquement toutes les croyances du globe, sont formels : il est des êtres, très souvent strictement spirituels, mais pouvant si besoin est adopter une apparence humaine, voire animale (cas des avatars, plutôt réservé aux « dieux »), lesquels êtres ont pour rôle d’accomplir certains actes créateurs en vertu d’un mandat qu’une entité créatrice ou de très haut niveau leur a donné. Toutes ces créatures, sans exception aucune, proviennent du ciel, autrement dit soit d’une dimension ne pouvant être celle au sein de laquelle nous vivons, soit un autre astre que la Terre, soit encore les deux, l’une des éventualités n’excluant pas l’autre. Foncièrement animées des meilleures intentions à l’égard de ceux vers qui elles sont missionnées, lesdites créatures ne sont pas à confondre avec Satan et ses démons, ou encore les noms que les différentes traditions et religions ont bien voulu et veulent leur donner.

11. Par conséquent, Satan, ange incarnant le principe du Mal sur notre astre, existe également et n’est pas un mythe. Chaque planète où règne la dualité a son « représentant officiel » du Mal

L’univers 3D dans lequel nous demeurons se caractérise par une double polarité : positive et négative, quand bien même la frontière entre ces deux extrêmes s’avérerait tenue. Au jour succède la nuit et vice-versa, le chaud côtoie le froid, le blanc s’oppose au noir et le Bien au Mal. Oui, le Mal (avec grand M) n’est pas le fruit d’imaginatifs écervelés. Et il a un chef tout désigné sur Terre dénommé Satan par les chrétiens (les troublants gnostiques le différencient de Lucifer, mais c’est un autre débat). Les suppôts de cet être malfaisant parfois à juste titre appelé le Malin sont connus sous le vocable de démons. De même nature et de même origine que les anges, mais d’ambitions inverses, ayant habité notre boule bleue avant nous-mêmes dans des dimensions non tridimensionnelles (sans préjudice qu’ils s’incrustent dans notre matérialité, d’ailleurs fort bien et fort souvent), lesdits démons, parfaits « égareurs » des âmes, sont à éviter à tout prix comme la peste. À mon sens, ces créatures déchues ne sont pas uniquement présentes sur Terre, mais également partout où s’impose la vision dualiste des choses dans les mœurs et encore plus profondément dans les esprits. Et Dieu sait combien possiblement de tels lieux abondent dans notre cosmos…

12. Satan est un élément indispensable dans le Plan divin. C’est l’agent chargé d’éprouver la foi des Terriens ; il sert au tri des âmes méritant le Paradis ou l’Enfer

Aussi indésirable ou pernicieuse que soit la présence du Malin, elle n’est nullement fortuite. L’Intelligence permettant tout, Elle sait pertinemment que cette maléfique créature, ses lieutenants et ses sbires squattent notre monde. La seule volonté de Dieu, un simple claquement de ses divins doigts, la Terre serait débarrassée à jamais du Mal. C’est tout le contraire en réalité : Satan prospère. Il tente, ses subalternes de démons possèdent et envoûtent de temps à autre ; il sème le grabuge dans la plus totale impunité. Il a le champ libre dans ses actions délétères pour la simple raison qu’il obéit au Plan du Tout-Puissant : permettre de savoir parmi les milliards que constituent les humanités défuntes, l’humanité actuelle et les humanités à venir lesquels sont les plus méritants. Ces heureux élus, probablement en esprit ou dans un autre corps d’une nature spéciale, regagneront au jour J, à l’heure H, au moment M, un lieu de bonheur parfait. N’en déplaise aux Témoins de Jéhovah, il ne s’agira pas de notre bon vieux globe terrestre qui, aux dires de moult écrits dits sacrés et autres traditions, aura préalablement été rayé de la carte spatiale. Les autres, fort malheureusement (et je n’aimerais franchement pas être de ceux-là) rejoindront un bled plus pourri que tout ce que vous pouvez imaginer de pourri, bled dont le maître suprême est…vous savez qui ! On en reparle dans le point suivant.

13. Le Paradis et l’Enfer sont des lieux situés dans une autre dimension, voire sur un autre astre

Plusieurs spiritualistes, scientifiques et athées ont trop souvent crié que la notion de Paradis et d’Enfer s’apparente à une désuète iconographie tout droit issue de l’obscurantisme médiéval assaisonné de nos peurs ataviques. Sans doute est-il vrai (excusez-moi le pléonasme) que la féérie avec trompettes, chœurs et tralala qui émaille les descriptions du Paradis ou, en revanche, les visions de volcans grouillant d’âmes en peine qui décrivent l’Enfer, relèvent d’une imagination ou du moins d’un symbolisme poussé. Néanmoins, n’oublions pas que pas mal de mythologies, quasiment toutes les sagas, presque l’ensemble des cosmologies connues et des religions, révélées ou pas, mentionnent d’un côté un endroit où règne la félicité des âmes ayant subi et remporté haut la main des épreuves de tout poil, et de l’autre, un espace de désolation et de souffrance réservé à ceux qui n’auraient pas été des modèles de bonne conduite en ce bas monde. Les descriptions de tous ces lieux se ressemblent d’ailleurs étrangement, même au sein des cultures séparées par des milliers de kilomètres d’océan ou de terre ferme. Toutes ces similitudes, à mon avis, ne sont pas uniquement la résultante d’inventions du subconscient, mais trahissent surtout une réalité existant dans un autre niveau de conscience. Bref, le Paradis, c’est pas du vent et l’Enfer, c’est pas (seulement) les autres… !  

14. La réincarnation n’est pas une foutaise, bien qu’elle soit apparemment incompatible avec l’existence d’un Paradis et d’un Enfer

Dès qu’on compulse les dossiers relatifs aux vies antérieures, on déniche ici et là certains récits à travers lesquels on ne peut opposer l’explication de la possession démoniaque, des troubles de la personnalité, du sentiment de déjà-vu. C’est véritablement comme si le sujet avait vécu à une époque lointaine, voire en un lieu très éloigné de son lieu de naissance ou de résidence (même hors de la planète !), sous la peau de quelqu’un d’autre. L’âme dudit sujet (comme, paraît-il, toutes les âmes sur Terre) a en quelque sorte migré dans plusieurs enveloppes charnelles (même animales !). Ce cycle prendra-t-il fin lors du Jugement Dernier ou au contraire ne s’arrêtera-t-il jamais ? Question complexe qui associe deux représentations opposés. C’est que la notion de karma élimine celle du paiement des fautes façon chrétiens : les transmigrations successives sont censées avoir accompli ce boulot de rachat ; telle s’avère d’ailleurs leur raison d’être. Par ailleurs, supposons qu’une âme se soit incarnée 500 fois. De quelle manière peut-on juger 500 personnes ayant porté le même esprit ? Comme vous pouvez vous en rendre compte, il y a comme un os. L’incompatibilité entre la notion de réincarnation et celle du Jugement Final est des plus manifestes. Je suis pour ma part convaincu que chacun de ces concepts détient une parcelle de vérité et que la réalité outre-tombe est formée d’une certaine façon d’un mélange assez abscons desdits concepts. Qui vivra (ou plutôt… qui mourra !) verra…  

15. L’Enlèvement aura bel et bien lieu et correspond au passage dans une autre réalité physique ou spirituelle « ailleurs », autrement dit dans une autre planète ou dans une autre dimension

Au cours de l’Histoire, aux dires des traditions et de nombre de récits ésotériques, des populations entières (pas uniquement des cas isolés genre Énoch ou Élie) ont été déplacées de notre réalité vers un autre endroit dont on ignore si la nature est tridimensionnelle ou non. Il ne s’est nullement agi du passage de vie à trépas, mais de quelque chose de différent. Quelques-uns expliquent ainsi l’étrange disparition des Mayas lors des invasions des conquistadores (ils auraient changé de biosphère ; d’autres affirment qu’ils auraient mystiquement pénétré dans les entrailles du globe terrestre). Selon les textes bibliques, lorsque notre système social aura atteint le summum de la licence, de la sordidité, bref lorsque les antivaleurs seront érigées en règle de manière généralisée, une poignée d’« élus », en un clin d’œil, se volatiliseront afin d’échapper au triste sort que Dieu réservera aux Terriens survivants et à naître. Je suis totalement certain de la survenue de cet événement irrationnel que les pontifes de la science réfuteront ou, au mieux, banaliseront. Personnellement, j’aimerais crever avant ce jour spécial ou, à défaut, faire partie du nombre des choisis. Cette dernière hypothèse, en ce qui me regarde, me paraît cependant des plus improbables. Non pas que je ne sois pas prêt, mais surtout que le monde de 2013 (et, espérons-le, de plus de 50 ans plus tard) n’a pas encore atteint le seuil de dégradation absolue, catalyseur entre autres de l’Enlèvement…

5 octobre 2012

LA FRANCOPHONIE DANS L’ENTITÉ CONGO DÉMO(N)CRATIQUE

 

 

Quel honneur ! Le 14e Sommet de la Francophonie se tient très bientôt (du 12 au 14 de ce mois) à Kin-la-Poubelle, capitale du soi-disant État RDCien. Tout est fin prêt, à ce qu’il se murmure. Le zombie femelle SNEL rivalise d’ingéniosité : elle déleste de grandes portions de ladite capitale (exercice pour lequel elle devrait sérieusement songer à déposer un brevet, tellement elle y est passée maîtresse incontestée) afin que les infrastructures mises en place en vue d’accueillir du beau monde se montrent à la hauteur de leur nature d’infrastructure.

Selon mon poussiéreux dico Larousse 2008, la francophonie est une communauté, un ensemble de pays parlant la langue de Molière, mais également l’ensemble de ceux qui, disséminés à travers le monde ou pas, emploient le français dans l’écrit ou dans le parler occasionnellement ou pas. Toutefois, ça, c’est la définition classique de la francophonie. En effet, au-delà du simple aspect linguistique (si j’ose m’exprimer de la sorte) s’ajoutent dans la pratique l’angle culturel et surtout le côté politique de la chose. Voyons donc voir comment tout cela influence le quotidien du Congolais lambda…

         1. L’aspect linguistique

Le taux d’alphabétisation étant ce qu’il est au « pays » de Kabila, c’est-à-dire très bas, la pénétration du français dans les couches profondes de la population ressemble furieusement à un coït bâclé (excusez-moi la comparaison, j’ai pas trouvé mieux sur le moment…). Même dans les milieux dits « intellectuels » (écoles, instituts, universités, bureaux, etc.), les quatre langues nationales se pratiquent allègrement comme un sport du même qualificatif. Néanmoins, un nombre appréciable d’individus lisent, discourent et griffonnent en la langue de Voltaire de manière plus ou moins potable. Les erreurs, fautes, scories et autres accents locaux ne manquent pas, mais c’est passable. Ce qui est certain est que dans les milieux susmentionnés, du moins dans les grands centres urbains, vous ne serez pas totalement dépaysé si vous ne parlez pas le patois du terrain.

Je profite de l’occasion pour signaler que j’ai toujours été et resterai jusqu’à la fin de mes misérables jours un amoureux inconditionnel du français. Au diable la langue de Shakespeare, à la prononciation incohérente et à la pauvreté lexicale (spécialement au niveau des verbes). Cependant, l’anglais engrange de bons points question simplicité grammaticale, ce qui facilite son essor. Que la langue de Senghor et de Hollande s’en inspire, de peur qu’elle ne se retrouve un jour ou l’autre phagocytée, ce qui serait, ma foi, on ne peut plus dommage…

        2. L’angle culturel

La langue de Voltaire a beau être jolie à entendre, il n’empêche que je m’insurge contre l’injection, dans notre système éducatif, de doses un peu trop importantes de modus vivendi à l’occidentale, notamment dans nos cours d’Histoire. Le Moyen-Âge avec ses Albigeois (et les chansons qui vont avec), la Guerre de Cent Ans et ses sorcières, c’est pas mal. Connaître la vie de Louis je ne sais combien (ou quantième… ça ne se dit pas ? Au temps pour moi !) ou la chronologie de la Révolution Française par le menu, pourquoi pas ? Mais franchement, à quoi ça nous sert à nous, pauvres Congolais Démo(n)crates ? Heureusement qu’à la télé, on a le choix des programmes, pour pas qu’on acculture nos cerveaux avec la Starac (euh… orthographe non garantie) !

Fait heureux, parmi les objectif que s’est fixés l’Organisation Internationale de la Francophonie, il est la promotion des valeurs culturelles locales et, autant que faire se peut, porter lesdites valeurs à la connaissance d’autres pays membres par tous moyens possibles (pas forcément légitimes ou de toute transparence). L’entité RDCienne, forte de plus de 400 tribus et ethnies, ne manque sûrement pas de matière à proposer au concert des nations quant à ses spécificités artistiques, culinaires, traditionnelles en général. Dans le domaine, le presque État congolais peut être considéré comme extrêmement riche. Cependant, cette abondance insolente qui caractérise son patrimoine socioculturel ne bénéficie d’aucune promotion d’envergure. Le Ministère des Affaires Étrangères (dans ses compétences sporadiques « francophonie ») ainsi que le Ministère de la Culture et des Arts ne se sont jamais illustrés par un enthousiasme débordant, alors que leur rôle tout indiqué est entre autres de faire savoir au reste de la planète que la RDC a également des trucs à faire valoir. Avouons, une fois de plus, que c’est dommage…

        3. Le côté politique

Pour des raisons aussi enfantines que naïves, quantité de gens, surtout l’opposition, estiment que le Sommet de la Francophonie s’avère inopportun en RDC. Because ce sont les Occidentaux qui tirent les ficelles du patelin, qui soutiennent la rébellion du MP3 (pardon : M23), qui cautionnent le pouvoir en place, qui transforment l’eau en vin et patati et patata… Ma question vous surprendra, voire vous révoltera, mais je la pose quand même : et alors ?

Tant que de nous-mêmes, par nos propres efforts, nous, peuple congolais, on ne saura desserrer l’étau néocolonialiste des leucodermes de tous horizons, qu’ils soient de l’Ancien ou du Nouveau Monde, la RDC demeurera un gâteau appartenant à tout le monde et à personne à la fois. Les tracés de ce cake géant continueront à volonté à être remodelés, du moment que, rappelons-le, qu’aucun autochtone n’y a été convié. Et on ose parler d’indépendance et de souveraineté à propos d’un territoire dont d’autres ont défini les frontières. Comme c’est riescent (oops, lapsus : risible, j’allais écrire…) ! En accouchant dans la douleur ces quelques mots, ne croyez pas que je sois défaitiste, fataliste ou pessimiste : j’expose juste ici un secret de Polichinelle dont beaucoup se refusent à admettre en se cachant la tête dans du purin (le sable, c’est trop d’honneur). Que le Président de l’Hexagone se déplace ou pas sur le sol congolais ne changera rien dans ce triste état des faits. Encore une fois, c’est dommage…

 

LA FRANCOPHONIE DANS L’ENTITÉ CONGO DÉMO(N)CRATIQUE

Quel honneur ! Le 14e Sommet de la Francophonie se tient très bientôt (du 12 au 14 de ce mois) à Kin-la-Poubelle, capitale du soi-disant État RDCien. Tout est fin prêt, à ce qu’il se murmure. Le zombie femelle SNEL rivalise d’ingéniosité : elle déleste de grandes portions de ladite capitale (exercice pour lequel elle devrait sérieusement songer à déposer un brevet, tellement elle y est passée maîtresse incontestée) afin que les infrastructures mises en place en vue d’accueillir du beau monde se montrent à la hauteur de leur nature d’infrastructure.

Selon mon poussiéreux dico Larousse 2008, la francophonie est une communauté, un ensemble de pays parlant la langue de Molière, mais également l’ensemble de ceux qui, disséminés à travers le monde ou pas, emploient le français dans l’écrit ou dans le parler occasionnellement ou pas. Toutefois, ça, c’est la définition classique de la francophonie. En effet, au-delà du simple aspect linguistique (si j’ose m’exprimer de la sorte) s’ajoutent dans la pratique l’angle culturel et surtout le côté politique de la chose. Voyons donc voir comment tout cela influence le quotidien du Congolais lambda…

         1. L’aspect linguistique

Le taux d’alphabétisation étant ce qu’il est au « pays » de Kabila, c’est-à-dire très bas, la pénétration du français dans les couches profondes de la population ressemble furieusement à un coït bâclé (excusez-moi la comparaison, j’ai pas trouvé mieux sur le moment…). Même dans les milieux dits « intellectuels » (écoles, instituts, universités, bureaux, etc.), les quatre langues nationales se pratiquent allègrement comme un sport du même qualificatif. Néanmoins, un nombre appréciable d’individus lisent, discourent et griffonnent en la langue de Voltaire de manière plus ou moins potable. Les erreurs, fautes, scories et autres accents locaux ne manquent pas, mais c’est passable. Ce qui est certain est que dans les milieux susmentionnés, du moins dans les grands centres urbains, vous ne serez pas totalement dépaysé si vous ne parlez pas le patois du terrain.

Je profite de l’occasion pour signaler que j’ai toujours été et resterai jusqu’à la fin de mes misérables jours un amoureux inconditionnel du français. Au diable la langue de Shakespeare, à la prononciation incohérente et à la pauvreté lexicale (spécialement au niveau des verbes). Cependant, l’anglais engrange de bons points question simplicité grammaticale, ce qui facilite son essor. Que la langue de Senghor et de Hollande s’en inspire, de peur qu’elle ne se retrouve un jour ou l’autre phagocytée, ce qui serait, ma foi, on ne peut plus dommage…

        2. L’angle culturel

La langue de Voltaire a beau être jolie à entendre, il n’empêche que je m’insurge contre l’injection, dans notre système éducatif, de doses un peu trop importantes de modus vivendi à l’occidentale, notamment dans nos cours d’Histoire. Le Moyen-Âge avec ses Albigeois (et les chansons qui vont avec), la Guerre de Cent Ans et ses sorcières, c’est pas mal. Connaître la vie de Louis je ne sais combien (ou quantième… ça ne se dit pas ? Au temps pour moi !) ou la chronologie de la Révolution Française par le menu, pourquoi pas ? Mais franchement, à quoi ça nous sert à nous, pauvres Congolais Démo(n)crates ? Heureusement qu’à la télé, on a le choix des programmes, pour pas qu’on acculture nos cerveaux avec la Starac (euh… orthographe non garantie) !

Fait heureux, parmi les objectif que s’est fixés l’Organisation Internationale de la Francophonie, il est la promotion des valeurs culturelles locales et, autant que faire se peut, porter lesdites valeurs à la connaissance d’autres pays membres par tous moyens possibles (pas forcément légitimes ou de toute transparence). L’entité RDCienne, forte de plus de 400 tribus et ethnies, ne manque sûrement pas de matière à proposer au concert des nations quant à ses spécificités artistiques, culinaires, traditionnelles en général. Dans le domaine, le presque État congolais peut être considéré comme extrêmement riche. Cependant, cette abondance insolente qui caractérise son patrimoine socioculturel ne bénéficie d’aucune promotion d’envergure. Le Ministère des Affaires Étrangères (dans ses compétences sporadiques « francophonie ») ainsi que le Ministère de la Culture et des Arts ne se sont jamais illustrés par un enthousiasme débordant, alors que leur rôle tout indiqué est entre autres de faire savoir au reste de la planète que la RDC a également des trucs à faire valoir. Avouons, une fois de plus, que c’est dommage…

        3. Le côté politique

Pour des raisons aussi enfantines que naïves, quantité de gens, surtout l’opposition, estiment que le Sommet de la Francophonie s’avère inopportun en RDC. Because ce sont les Occidentaux qui tirent les ficelles du patelin, qui soutiennent la rébellion du MP3 (pardon : M23), qui cautionnent le pouvoir en place, qui transforment l’eau en vin et patati et patata… Ma question vous surprendra, voire vous révoltera, mais je la pose quand même : et alors ?

Tant que de nous-mêmes, par nos propres efforts, nous, peuple congolais, on ne saura desserrer l’étau néocolonialiste des leucodermes de tous horizons, qu’ils soient de l’Ancien ou du Nouveau Monde, la RDC demeurera un gâteau appartenant à tout le monde et à personne à la fois. Les tracés de ce cake géant continueront à volonté à être remodelés, du moment que, rappelons-le, qu’aucun autochtone n’y a été convié. Et on ose parler d’indépendance et de souveraineté à propos d’un territoire dont d’autres ont défini les frontières. Comme c’est riescent (oops, lapsus : risible, j’allais écrire…) ! En accouchant dans la douleur ces quelques mots, ne croyez pas que je sois défaitiste, fataliste ou pessimiste : j’expose juste ici un secret de Polichinelle dont beaucoup se refusent à admettre en se cachant la tête dans du purin (le sable, c’est trop d’honneur). Que le Président de l’Hexagone se déplace ou pas sur le sol congolais ne changera rien dans ce triste état des faits. Encore une fois, c’est dommage…

21 février 2012

ANALYSE DU CURIEUX 1+1 = 1

ANALYSE DU CURIEUX 1+1 = 1

Qu’elle est belle, l’invitation de mariage de mon pote sur laquelle est magnifiquement décoré le suspect calcul objet de cet article ! Ce même calcul ornait le gâteau consommé en soirée et fait l’objet d’un petit tableau accroché au mur du salon du nouveau couple, tableau offert par le père de la femme.

1+1 = 1… Mathématiquement parlant, même mon neveu de la maternelle verra que ça ne colle pas. Sur ce point, il s’agit d’une hérésie insoutenable. Pas besoin de faire ici un long débat pour le démontrer. De toute façon, l’amour et les maths font très souvent mauvais ménage ; ce n’est donc pas de côté qu’il faut chercher l’origine de cette énigme défiant toute rationalité établie. La Bible, peut-être ? Voyons donc voir…

Ayant en main la Traduction Œcuménique du livre sacré (TOB), je m’empresse de jeter un coup d’œil dans Genèse 2 : 24 [« (…) et ils deviendront une seule chair »]. Non pas par le jeu du hasard, mais du fait qu’il s’agit de la référence tant de fois mentionnée lorsque l’on évoque notre drôle d’égalité. Référence du reste assez fréquemment complétée par Matthieu 19 : 6 [(…) « Que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni »]. Sans être exégète ni pasteur ni prêtre ni apôtre ni prophète ni quoi que ce soit de spécial, il va de soi que les passages précités évoquent l’union charnelle ; le sexe, quoi ! Rien d’autre… Quant à l’esprit ou à l’âme, l’homme et la femme sont bel et bien deux entités distinctes. Et le jour du Jugement, chacun d’eux sera rétribué selon ses actes personnels, chacun selon ses responsabilités, selon ses œuvres (Apocalypse 20 : 13). Bref, 1+1 = 1 n’est vrai qu’en ce qui concerne la baise, et encore de manière imagée…

Jetons à présent un coup d’œil dans l’arsenal juridique…

Pour ce qui est du droit, la représentation en cas d’absence du mari ou de la femme, en cas d’interdiction, de décès, voire la responsabilité en cas de quasi-délit (responsabilité des gens ou des choses dont on a la charge), militent en faveur du postulat 1+1 = 1. En effet, pour les cas susmentionnés, l’un peut remplacer l’autre comme s’il s’agissait d’une seule et même personne. Toutefois, quant au volet pénal, la situation change radicalement, rejoignant le Jugement biblique : la sanction est personnelle. On ne va pas en tôle en couple parce que le mari a détourné du pognon au boulot. Et ne me parlez pas de la complicité, car la complicité n’est jamais punie de la peine réservée à l’auteur principal. D’ailleurs, quelle idée que d’évoquer 1+1 = 1 dans ce domaine… !

En somme, 1+1 = 1 :

VRAI en matière sexuelle, sous un angle purement symbolique

VRAI quant à certains cas de responsabilité civile en droit

FAUX en ce qui concerne le Jugement Dernier

FAUX pour ce qui est de la responsabilité pénale en droit

 

11 février 2011

LE CORBEAU ET LE RENARD, VERSION KINOISE

LE CORBEAU ET LE RENARD, VERSION KINOISE

Maitre Sapeur, un phone à vingt mille balles

En roulant en Porsch, tenait dans sa main droite

Maitre Atalaku lorgnant le tacot royal

Vint en courant de sa boite :

« Maitre Sapeur, quelle bagnole !

Sans parler de tes fringues ni de ton phone

Devant toi, Papa Wemba est plus bas que sol

Bill Gates et les émirs font tous l’aumône

Lar na yo, hmmhmmmutu te ako koka

Katumba a vanda, ba jaloux ba konda

À ces mots, Maitre Sapeur s’évanouit de joie

Bien sûr, Maitre Atalaku en profita

En le soulageant de son poids

Désorienté, honteux, confus

Maitre Sapeur se retrouva à poil, tout nu

Quelque part entre Matete et Kinsenso

Loin de Victoire où il faisait le gros dos

 

Moralité :

Faux faire gaffe aux flatteurs

Ils te baisent en te suçant

Si tu tends l’oreille à leurs propos trompeurs

Ils fileront, ta dignité entre leurs dents*

 

* Tout adulte comprendra de quoi je parle ici…

 

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Mon carnet perso
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